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Tome II, N» 1 PUBLIC ATI ox 15IMP:sTK1ELL1-, Janvier-Février 1961 .tf ^.¦-¦'"' '%S^ io^ .<. '-r ... ^ v"..^ CHRONIQUE ^e /a Société royale LE VIEUX-LIEGE (Association sans but lucratif) Rédaction: rue du Chêne, 42, Angleur (Tél. 43.26.86) Ce numéro: S frs EN MARGE D'UN JUBILE La Commission royale des Monuments et des Sites célèbre le 125'= anniversaire de sa fondation et l'événement justifie que l'on accorde quelques moments d'attention à cette vénérable institution, à son utilité et à son fonctionnement. En fait, c'est une Commission royale des Monuments qu'institua un arrête royal du 7 janvier 1835, et ce n'était là que l'embryon de l'organisme actuel ; commission composée à son début de neuf membres chargés d'exercer un contrôle artistique sur les constructions v>u lîiOuiuciitloiis tréuiiice» pwbi.c». ^ülle intervention administrative était fondée sur un arrêté hollandais du 16 août 1824, d'ail¬ leurs toujours en vigueur, édietant ijuc l'on ne peut élever de nouvelles églises ou de nouveaux édifices destinés à l'exercice d'un culte public, reconstruire ceux qui existent ou en changer l'ordonnance sans autorisation royale. A cette Commission royale des Monuments siégeant à Bruxelles, un arrêté royal du 31 mai 1860 adjoignit des comités provinciaux de membres correspondants chargés de recueil¬ lir les renseignements et de donner les avis demandés par la Commission, et de surveiller, le cas échéant, l'exécution des travaux approu¬ vés par celle-ci. La mission des membres correspondants en dehors de ce rôle consul¬ tatif était aussi, selon les termes du dit arrêté. d'attirer d'office l'attention du Gouvernement ou de la Commission sur les mesures jugées utiles pour la conservation des monuments ou des objets d'art. Il convient de souligner (]ue cette définition de la mission des membres correspondants n'a jamais été modifiée. In arrêté royal du 29 mai 1912 a donné à la Commission royale sa forme et sa compo>i- tion actuelles — et ceci justifierait un second jubilé, de cinquante ans. à célébrer l'an pro¬ chain — , en lui adjoignant une section des Sites : d'où sa dénomination définitive de Commission royale des Monuments et des Sites. Ce dédoublement en deux sections : Monuments et Sites, a été opéré tant à la Commission proprement dite et siégeant à Bruxelles, que dans les comités provinciaux de membres correspondants siégeant aux chefs-lieux des provinces sous la présidence de droit de Messieurs les Gouverneurs. Par la création de la section des Sites, la compétence de la Commission royale a été étendue à deux objets nouveaux, savoir : I" les projets de trava\ix suscejilibles de <-ompromcttre rexistence on de porter atteinte à l'intégrité des sites les plus intéres-ants du pays ; 2" les avant-projets ou projets concernant les travaux de \ nirie (jui. dans les villes cm ailleurs, LOuilieuL dii eclenleii t ou ludii ei leuien 1 à des questions d'esthétique. Quant il la compétence de la section des Monuments, elle porte officiellement sur les objets ci-après ; 1" les réparations qu'exigent les mouunicîtts du pays remarquables par leur anliiiuité. par les souvenirs (pi'lls rappellent, ou i)ar leur importance sous le rapport de l'art : 2" les plans relatifs aux constructions et réparation^ des édifices appartenant aux fabri(iues d'églises et d'autres édifices publies. Mai>. lacune très grave de la mission dévolue à la Commission royale, pas plus pour la section des Sites <|ue pour celle dc~ Monuiuent^. l'avis de la (Commission touchant les objet- énuméré- n'c^t obligatoire. La (Couuuis-iou royale a été in-tituée à relIVl de donner snu a\is à la demande du luiiii-trc couipéteul. mais celui-i i n'a ludle oldigaliou lorTuelle de deiuander cet a\i-. San- iloule. le lini avant jugé utile de créer une Couirui-sion ro\ aie en lui attribuant un<' rouipctence bien définie pour c crtaiu- objet -. le niini-tre iiitéres-é doit normalement la con^idter -or ceux-ci sans être ce|iendant lié ]iar -c- avi-. Mai- de telles dispo-ition- Kii--i'ut place à de- inter¬ prétation- diverse-, et. eu fait, la <.ommi--ion royale n"e-t pa- toujours consultée, ni -e- avis toujour- -ui\i-. Il serait donc grand temps de définir à nouveau, et dans un sen> trè- cxlen-if. la mission de la Commission royale des Monu¬ ments et des Sites. Sa consultation de\ rait être rendue obligatoire, et <e non seulement 1 ' .
Objektbeschreibung
Titel | Chronique de la Société Royale Le Vieux-Liège / SUPPL2.1961/75 |
Übergeordneter Titel | Chronique de la Société Royale Le Vieux-Liège |
Bandangabe | SUPPL2.1961/75 |
Signatur | EP2083/1-SUPPL2.1961/75 |
Typ | Text |
Dateiformat | image/tiff |
Katkey | 2383921 |
Rechteinformation | gemeinfrei |
Quellenangabe | Namensnennung "Universitäts- und Stadtbibliothek Köln" bei Nachnutzung erwünscht |
Beschreibung
Titel | Seite 1 |
Volltext |
Tome II, N» 1
PUBLIC ATI ox 15IMP:sTK1ELL1-,
Janvier-Février 1961
.tf
^.¦-¦'"' '%S^ io^
.<. '-r ... ^
v"..^
CHRONIQUE
^e /a Société royale
LE VIEUX-LIEGE
(Association sans but lucratif)
Rédaction: rue du Chêne, 42, Angleur (Tél. 43.26.86)
Ce numéro: S frs
EN MARGE D'UN JUBILE
La Commission royale des Monuments et des Sites célèbre le 125'= anniversaire de sa fondation et l'événement justifie que l'on accorde quelques moments d'attention à cette vénérable institution, à son utilité et à son fonctionnement.
En fait, c'est une Commission royale des Monuments qu'institua un arrête royal du 7 janvier 1835, et ce n'était là que l'embryon de l'organisme actuel ; commission composée à son début de neuf membres chargés d'exercer un contrôle artistique sur les constructions v>u lîiOuiuciitloiis tréuiiice» pwbi.c». ^ülle intervention administrative était fondée sur un arrêté hollandais du 16 août 1824, d'ail¬ leurs toujours en vigueur, édietant ijuc l'on ne peut élever de nouvelles églises ou de nouveaux édifices destinés à l'exercice d'un culte public, reconstruire ceux qui existent ou en changer l'ordonnance sans autorisation royale.
A cette Commission royale des Monuments siégeant à Bruxelles, un arrêté royal du 31 mai 1860 adjoignit des comités provinciaux de membres correspondants chargés de recueil¬ lir les renseignements et de donner les avis demandés par la Commission, et de surveiller, le cas échéant, l'exécution des travaux approu¬ vés par celle-ci. La mission des membres correspondants en dehors de ce rôle consul¬ tatif était aussi, selon les termes du dit arrêté. d'attirer d'office l'attention du Gouvernement ou de la Commission sur les mesures jugées utiles pour la conservation des monuments ou des objets d'art. Il convient de souligner (]ue cette définition de la mission des membres correspondants n'a jamais été modifiée.
In arrêté royal du 29 mai 1912 a donné à la Commission royale sa forme et sa compo>i- tion actuelles — et ceci justifierait un second jubilé, de cinquante ans. à célébrer l'an pro¬ chain — , en lui adjoignant une section des Sites : d'où sa dénomination définitive de Commission royale des Monuments et des Sites. Ce dédoublement en deux sections : Monuments et Sites, a été opéré tant à la Commission proprement dite et siégeant à Bruxelles, que dans les comités provinciaux
de membres correspondants siégeant aux chefs-lieux des provinces sous la présidence de droit de Messieurs les Gouverneurs.
Par la création de la section des Sites, la compétence de la Commission royale a été étendue à deux objets nouveaux, savoir : I" les projets de trava\ix suscejilibles de <-ompromcttre rexistence on de porter atteinte à l'intégrité des sites les plus intéres-ants du pays ;
2" les avant-projets ou projets concernant les travaux de \ nirie (jui. dans les villes cm ailleurs, LOuilieuL dii eclenleii t ou ludii ei leuien 1 à des questions d'esthétique.
Quant il la compétence de la section des Monuments, elle porte officiellement sur les objets ci-après ;
1" les réparations qu'exigent les mouunicîtts du pays remarquables par leur anliiiuité. par les souvenirs (pi'lls rappellent, ou i)ar leur importance sous le rapport de l'art : 2" les plans relatifs aux constructions et réparation^ des édifices appartenant aux fabri(iues d'églises et d'autres édifices publies. Mai>. lacune très grave de la mission dévolue à la Commission royale, pas plus pour la section des Sites <|ue pour celle dc~ Monuiuent^. l'avis de la (Commission touchant les objet- énuméré- n'c^t obligatoire. La (Couuuis-iou royale a été in-tituée à relIVl de donner snu a\is à la demande du luiiii-trc couipéteul. mais celui-i i n'a ludle oldigaliou lorTuelle de deiuander cet a\i-. San- iloule. le lini avant jugé utile de créer une Couirui-sion ro\ aie en lui attribuant un<' rouipctence bien définie pour c crtaiu- objet -. le niini-tre iiitéres-é doit normalement la con^idter -or ceux-ci sans être ce|iendant lié ]iar -c- avi-. Mai- de telles dispo-ition- Kii--i'ut place à de- inter¬ prétation- diverse-, et. eu fait, la <.ommi--ion royale n"e-t pa- toujours consultée, ni -e- avis toujour- -ui\i-.
Il serait donc grand temps de définir à nouveau, et dans un sen> trè- cxlen-if. la mission de la Commission royale des Monu¬ ments et des Sites. Sa consultation de\ rait être rendue obligatoire, et |
Rechteinformation | gemeinfrei |
Quellenangabe | Namensnennung "Universitäts- und Stadtbibliothek Köln" bei Nachnutzung erwünscht |