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Supplément au /Bulletin du « 'Vieux-Liège i Il œulle Janvier 1936 CHRONIQUE TOURISTIQITE Rien n'est aymez S'il n'est cognv RÉDACTION : rue Molinghen, 17, Angleur STÂDT- BIBLiOTHEK KDIN EDITORIAL. — Pourquoi cette nouvelle feuille, cette « cliro- nique touristique » ? — En créant cette modeste publication, le V-L veut encore resserrer les liens qui l'unis¬ sent aux habitués de ses excursions, c'est-à-dire aux touristes. — Et qu'est-ce qu'un « touriste»'! Ch-J. Comhaire, notre fondateur, nous le dit dans la préface des « Soixantes promenades », préface constituant une des plus belles pages qu'il ait écrites : « Le touriste est l'amant de la belle nature, » libre, saine et parfumée, de la forêt profonde et » mystérieuse, des rocliers sauvages et chaotiques, » des cimes alticres, des horizons toujours plus vas¬ ti tes et plus attirants, des plaines verdoyantes de » prés ou dorées d'épis murs, calmes et tranquil- » les, des ruisselets timides et chantonnants. Le * « promeneur » l'est tout autant. Mais, le touriste ti c'est le marcheur, l'éternel pérégrinant que nulle » distance, comme nul effort et nulle fatigue n'ar- » Tête ; que les escalades les plus vertigineuses ne » rebutent point, attirent même ; qui aime la route » et le sentier dès les premières caresses de l'au- » rare ; qui casse la croûte à l'ombre de l'antique » chêne ; ne s'effraye point du plus frugal manger » dans l'auberge sombre et encombrée, ni de la couche » rustique, serait-ce le foin d'une grange ; gui s'en » va solidement botté et guêtre, le sac de mcntagne > au dos, le caban au bras tout prêt à le sauvegar- > der des ondées de l'orage ou des refroidissements » subits de notre climat capricieux ; qui n'a nul » souci de ces inclémences du temps comme nul souci ide l'heure présente, car s'il part tôt, il ne craint tde rentrer tard : qui, enfin, peut souvent jouir de > plusieurs de ces précieuses fournées consacrées, à » la file, à son heureux tempérament. » Ce vrai touriste est un observateur et. au hasard du chemin, remarque la croix du carre¬ four, le vieux tilleul au haut de la côte, la cha¬ pelle et l'église du village, la ferme pittoresque... Ce vTai touriste s'intéresse à la botanique, à la géologie, à l'entomologie, à l'histoire, à l'ar¬ chéologie, au folklore, à la toponymie, à la dialec¬ tologie et à bien d'autres domaines encore... Oh ! pas en savant 1 Mais, le touriste a l'immense avantage d'aller toujours, par monts et 7r "¦rtHB»r«**#*nf en con tact, direct et constant, avec la population autoch¬ tone. Ainsi, il peut recueillir sur place maints renseignements qui, simplement signalés aux savants, pourront être interprétés par ceux-ci et être la source d'une documentation précieuse et sûre. La « Chronique touristique » ne fait donc pas double emploi avec le Bulletin ; elle lui est ad¬ jointe simplement. Elle publiera des articles de vulgarisation, se rattachant aux différents do¬ maines du tourisme bien compris, et parfois aussi des notes prises au cours des excursions. — Notre programme est tel I Et tel, il rentre parfaitement dans le cadre des activités qu'à données au V-L son archiviste, tant regretté, Ch-J. Comhaire. Tel, il sera réalisé, nous n'en doutons aucune¬ ment, car les bonnes volontés n'ont jamais man¬ qué au « Vieux-Liège ». La Rédaction. INSCRIPTIONS RIMÉES Donnons aujourd'hui celle du Moulin de Pe- tite-.Somme, en Condroz, telle que nous l'avons copiée, le 23 mars 1930, au cours d'une longue randonnée de Uarvaux à Melreux ; conduite par notre regretté collaborateur M. l'adjudant IL Slin'GENeyer : Moulin moulant moudra gaîment Si Dieu nous baille bon froment. > Froment bailler si Dieu ne veut. Meunier ni meule rien n'y peut. 1.581-1783-1881 J. W. UN PEU DE BOTANIQUE Nous avons sijjnalé en 1933 la présence aux « Biens Communaux >, près de Boncelles, de l'airelle (vaccinium vitis idea) à 240 mètres d'altitude. Nous serions désireux de savoir si on rencontre l'airelle en d'autres endroits d'altitude identique. Profitons de l'occasion pour mentionner la végétation luxuriante des tailles du plateau des Douys, au-dessus de Fière (vallée de la Vesdre), et notamment de superbes scolopendres ou fou¬ gères « langue de cerf ». J. W.
Objektbeschreibung
Titel | Chronique de la Société Royale Le Vieux-Liège / SUPPL1.1946/60 |
Übergeordneter Titel | Chronique de la Société Royale Le Vieux-Liège |
Bandangabe | SUPPL1.1946/60 |
Signatur | EP2083/1-SUPPL1.1936/60 |
Typ | Text |
Dateiformat | image/tiff |
Katkey | 2383920 |
Rechteinformation | gemeinfrei |
Quellenangabe | Namensnennung "Universitäts- und Stadtbibliothek Köln" bei Nachnutzung erwünscht |
Beschreibung
Titel | Seite 1 |
Volltext | Supplément au /Bulletin du « 'Vieux-Liège i Il œulle Janvier 1936 CHRONIQUE TOURISTIQITE Rien n'est aymez S'il n'est cognv RÉDACTION : rue Molinghen, 17, Angleur STÂDT- BIBLiOTHEK KDIN EDITORIAL. — Pourquoi cette nouvelle feuille, cette « cliro- nique touristique » ? — En créant cette modeste publication, le V-L veut encore resserrer les liens qui l'unis¬ sent aux habitués de ses excursions, c'est-à-dire aux touristes. — Et qu'est-ce qu'un « touriste»'! Ch-J. Comhaire, notre fondateur, nous le dit dans la préface des « Soixantes promenades », préface constituant une des plus belles pages qu'il ait écrites : « Le touriste est l'amant de la belle nature, » libre, saine et parfumée, de la forêt profonde et » mystérieuse, des rocliers sauvages et chaotiques, » des cimes alticres, des horizons toujours plus vas¬ ti tes et plus attirants, des plaines verdoyantes de » prés ou dorées d'épis murs, calmes et tranquil- » les, des ruisselets timides et chantonnants. Le * « promeneur » l'est tout autant. Mais, le touriste ti c'est le marcheur, l'éternel pérégrinant que nulle » distance, comme nul effort et nulle fatigue n'ar- » Tête ; que les escalades les plus vertigineuses ne » rebutent point, attirent même ; qui aime la route » et le sentier dès les premières caresses de l'au- » rare ; qui casse la croûte à l'ombre de l'antique » chêne ; ne s'effraye point du plus frugal manger » dans l'auberge sombre et encombrée, ni de la couche » rustique, serait-ce le foin d'une grange ; gui s'en » va solidement botté et guêtre, le sac de mcntagne > au dos, le caban au bras tout prêt à le sauvegar- > der des ondées de l'orage ou des refroidissements » subits de notre climat capricieux ; qui n'a nul » souci de ces inclémences du temps comme nul souci ide l'heure présente, car s'il part tôt, il ne craint tde rentrer tard : qui, enfin, peut souvent jouir de > plusieurs de ces précieuses fournées consacrées, à » la file, à son heureux tempérament. » Ce vrai touriste est un observateur et. au hasard du chemin, remarque la croix du carre¬ four, le vieux tilleul au haut de la côte, la cha¬ pelle et l'église du village, la ferme pittoresque... Ce vTai touriste s'intéresse à la botanique, à la géologie, à l'entomologie, à l'histoire, à l'ar¬ chéologie, au folklore, à la toponymie, à la dialec¬ tologie et à bien d'autres domaines encore... Oh ! pas en savant 1 Mais, le touriste a l'immense avantage d'aller toujours, par monts et 7r "¦rtHB»r«**#*nf en con tact, direct et constant, avec la population autoch¬ tone. Ainsi, il peut recueillir sur place maints renseignements qui, simplement signalés aux savants, pourront être interprétés par ceux-ci et être la source d'une documentation précieuse et sûre. La « Chronique touristique » ne fait donc pas double emploi avec le Bulletin ; elle lui est ad¬ jointe simplement. Elle publiera des articles de vulgarisation, se rattachant aux différents do¬ maines du tourisme bien compris, et parfois aussi des notes prises au cours des excursions. — Notre programme est tel I Et tel, il rentre parfaitement dans le cadre des activités qu'à données au V-L son archiviste, tant regretté, Ch-J. Comhaire. Tel, il sera réalisé, nous n'en doutons aucune¬ ment, car les bonnes volontés n'ont jamais man¬ qué au « Vieux-Liège ». La Rédaction. INSCRIPTIONS RIMÉES Donnons aujourd'hui celle du Moulin de Pe- tite-.Somme, en Condroz, telle que nous l'avons copiée, le 23 mars 1930, au cours d'une longue randonnée de Uarvaux à Melreux ; conduite par notre regretté collaborateur M. l'adjudant IL Slin'GENeyer : Moulin moulant moudra gaîment Si Dieu nous baille bon froment. > Froment bailler si Dieu ne veut. Meunier ni meule rien n'y peut. 1.581-1783-1881 J. W. UN PEU DE BOTANIQUE Nous avons sijjnalé en 1933 la présence aux « Biens Communaux >, près de Boncelles, de l'airelle (vaccinium vitis idea) à 240 mètres d'altitude. Nous serions désireux de savoir si on rencontre l'airelle en d'autres endroits d'altitude identique. Profitons de l'occasion pour mentionner la végétation luxuriante des tailles du plateau des Douys, au-dessus de Fière (vallée de la Vesdre), et notamment de superbes scolopendres ou fou¬ gères « langue de cerf ». J. W. |
Rechteinformation | gemeinfrei |
Quellenangabe | Namensnennung "Universitäts- und Stadtbibliothek Köln" bei Nachnutzung erwünscht |